Madame, Monsieur, Chers amis,
Mercredi 9 février, le Sénat a examiné en séance les conclusions de la commission mixte paritaire du projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (Loi 3DS).
Le Sénat, représentant des collectivités territoriales, a considérablement modifié le texte du Gouvernement pour y conférer une nécessaire impulsion plus décentralisatrice, reprenant ainsi l’esprit de ses « 50 propositions pour le plein exercice des libertés locales », présentées dès juillet 2020 par le Président Gérard LARCHER.
Le texte apporte une avancée très attendue pour assouplir le fonctionnement des intercommunalités, en permettant aux communes de transférer « à la carte » des compétences à leur EPCI.
Il conforte également les dispositions introduites par le Sénat pour assouplir les contraintes pesant sur les communes relevant de la loi SRU. De nombreux maires du Bas-Rhin nous avaient alertés sur les difficultés concrètes liées à l’application de cette loi.
Le vote du projet de loi aura également permis l’adoption d’un amendement du Syndicat des Eaux et de l’Assainissement (SDEA) d’Alsace-Moselle que nous avons défendu avec Claude Kern, facilitant l’exercice de la compétence GEMAPI.
Il est cependant à regretter que le Gouvernement se soit une fois de plus opposé à l’instauration d’un registre domiciliaire visant à permettre aux maires de connaitre les personnes domiciliées dans leur commune. Nous avions pourtant pu faire voter au Sénat cette mesure de bon sens, très attendue en Alsace. Il s’agira de poursuivre ce combat correspondant à un besoin pour les élus locaux.
Pour l’avenir, une réforme plus ambitieuse reste plus que jamais nécessaire.
Au regard de l’actualité internationale des derniers jours, je ne peux finir cette lettre d’information sans avoir un message de total soutien et solidarité envers le peuple ukrainien. L’agression de la Russie envers l’Ukraine et l’intervention militaire depuis jeudi dernier sont inqualifiables et fortement condamnables.
La gravité de la situation oblige à un devoir de responsabilité, de cohésion nationale et de solidarité européenne.
Bien fidèlement, Elsa Schalck
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